J’ai un idéal et j’aimerais évoluer dans un monde plus responsable, solidaire, écologique, apaisé, tolérant, zen…
Je me plains du monde actuel et me lamente sans chercher à initier moi-même, à une plus petite, échelle les changements souhaités.
Or, vouloir vivre dans mon monde idéal implique d’abord que j’apporte ma pierre à l’édifice.
A une plus petite échelle et en cette période de rentrée, je vais me plaindre de la charge de travail post vacances estivales qui sera importante et me sentir noyée sous les tâches. Si j’acceptais cette réalité de retour de congés et décidais d’adopter des stratégies d’organisation efficaces, de prendre du temps pour me détendre en lisant, méditant etc. ma reprise professionnelle serait simplifiée et je serai plus zen et détendue.
De plus, la rentrée scolaire va marquer le retour de mon syndrome du parent élitiste :), à savoir être exigeante envers mon enfant qui ne progresserait pas de façon suffisante, selon moi, dans ses apprentissages. Cette obstination va créer un climat tendu où solidarité et apaisement auront disparu alors même que je recherche cette ambiance familiale qui ne peut qu’être positive pour tout le monde. Par conséquent, je pourrai déjà me rappeler ma propre expérience scolaire 🙂 et laisser du temps à mon enfant pour avancer à son rythme, valoriser les échecs (indispensables pour progresser), l’encourager dans ses efforts, le soutenir et ainsi créer un climat de confiance détendu où chacun se sentira bien et pourra avancer en confiance.
Il est aisé de pointer ce qui ne va pas et se complaire dans ce constat mais n’oublions que nous avons le pouvoir de faire avancer les choses, même de façon minime. Choisir d’être à son écoute et développer une attitude positive ne peut-être que bénéfique. 🙂
« L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité, seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine, seule l’amour le peut. » Martin Luther King.